La vitamine D possède une double origine : l’alimentation et les rayons UV.
La vitamine D joue un rôle majeur dans la croissance et la minéralisation de l’os dans sa régulation de la calcémie (absorption intestinale, élimination urinaire). Il a été mis en évidence des récepteurs à la vitamine D sur d’autres tissus, sans que le rôle ni les conséquences physiologiques soient prouvés. On évoque un effet sur la différenciation et la prolifération cellulaires, l’apoptose, l’angiogenèse et de là un intérêt à une supplémentation en vitamine D en cas de carence.
En cette période de disette solaire, tournez-vous plutôt vers le contenu de l’assiette.
Le mémo Dosage de la vitamine D, validé par la Haute Autorité de santé (HAS), précise les 6 situations cliniques pour lesquelles le dosage de la vitamine D est préconisé et pris en charge par l’Assurance Maladie :
- lors d’une démarche diagnostique visant à confirmer ou infirmer un rachitisme (suspicion de rachitisme) ;
- lors d’une démarche diagnostique visant à confirmer ou infirmer une ostéomalacie (suspicion d’ostéomalacie) ;
- au cours d’un suivi ambulatoire de l’adulte transplanté rénal au-delà de trois mois après transplantation ;
- avant et après une chirurgie bariatrique ;
- lors de l’évaluation et de la prise en charge des personnes âgées sujettes aux chutes répétées ;
- pour respecter les résumés des caractéristiques du produit (RCP) des médicaments préconisant la réalisation du dosage de vitamine D.
En dehors de ces situations, il n’y a pas d’utilité prouvée à doser la vitamine D. Une supplémentation en vitamine D peut ainsi être instaurée et suivie sans dosage de la vitamine D.
Source : AMELI