Alors que le taux d’incidence du paludisme avait baissé de 18% sur la période 2010-2017, les progrès dans la lutte contre le paludisme stagnent maintenant depuis 3 ans, avec toujours 59 cas pour 1 000 habitants. Près de 435 000 personnes meurent encore du paludisme chaque année, dont plus de 90% sur le continent africain. Dix pays d’Afrique subsaharienne concentrent les cas de paludisme, dont le Nigéria avec 25% des cas et la République démocratique du Congo avec 11% des cas.
Qu’est-ce que le paludisme ?
Le paludisme est une maladie parasitaire potentiellement mortelle transmise par des moustiques. On pensait à l’origine que cette maladie provenait des zones marécageuses, d’où le nom de paludisme dérivé du mot ancien ‘palud’, marais. En 1880, les scientifiques ont découvert la véritable cause du paludisme, un parasite unicellulaire appelé plasmodium. Ils ont ensuite découvert que le parasite était transmis d’une personne à une autre par les piqûres d’un moustique Anophèle femelle, qui a besoin de sang pour nourrir ses oeufs.
Chaque année 300 millions de personnes sont atteintes du paludisme et tue plus de 3000 personnes par jour, en Afrique subsaharienne. Le taux de mortalité dû au paludisme est d’au moins 85% en Afrique, de 8% en Asie du Sud-est, de 5% dans l’Est de la Méditerranée et de 1% dans l’Ouest du Pacifique. Actuellement, environ 40% de la population mondiale habitants des pays les plus pauvres du monde pour la plupart sont exposés au paludisme.
Source : oms