JOURNEE MONDIALE DES SOINS PALLIATIFS

  pour cette année 2022, le slogan est: 

Un nouveau souffle. Tout un programme !

En France, depuis juin 1999, la loi « vise à garantir l’accès aux soins palliatifs » à tout un chacun,

sans condition de ressource, de milieu social, de lieu de résidence ou encore de maladie.

En pratique, ce droit semble loin d’être respecté de façon uniforme et repose d’une façon criante

sur un débat éthique dont notre société ne pourra pas faire l’économie très longtemps.

 

Mourir dans la dignité ?

Ne nous trompons pas de débat…

il ne s’agit pas ici de proposer une aide à mourir

mais bel et bien des soins qui permettent aux personnes en fin de vie de terminer leur parcours dans la dignité, jusqu’à leur mort naturelle.

Nos comités d’éthique, nos églises et nos partis politiques se sont légitimement emparés de cette question

et il est intéressant de lire leurs écrits : ils en disent long sur leur vision du respect de la dignité de l’homme.

 

Faire connaître ses choix

Que dire aussi de la douloureuse « affaire » Vincent Lambert, qui aurait en principe du rester sur un strict terrain médical

et est devenue en l’espace de quelques années la cristallisation de points de vues irréconciliables ?

L’action d’associations telles que Le Cercle Bleu nous montre peut-être aujourd’hui une partie du chemin

en proposant à tout un chacun de faire connaître ses options personnelles au monde médical… en espérant qu’elles seront respectées !

 

pour rappel:  LOI LEONETTI

La loi du  relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite loi Leonetti, est une loi française adoptée le , promulguée le  et publiée au Journal officiel le . Cette loi est promulguée à la suite de la Loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé du .

Le texte a pour objet d’éviter les pratiques d’euthanasie, et d’empêcher également l’acharnement thérapeutique (qualifié d’« obstination déraisonnable » dans le traitement des malades en fin de vie). Il permet ainsi au patient de demander, dans un cadre défini, l’arrêt d’un traitement médical trop lourd. Cette volonté peut notamment être exprimée par le biais de directives anticipées ou par le recours à une personne de confiance. Dans le même temps, cette loi propose de développer les soins palliatifs donnés aux patients en fin de vie, afin de prendre en compte leurs souffrances.

Une distinction nette est ainsi tracée entre le traitement médical, qui peut être interrompu s’il est jugé disproportionné par rapport à l’amélioration attendue, et les soins, dont la poursuite est considérée essentielle pour préserver la dignité du patient.

  

source: journée mondiale.com

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