Tous les ans, le 3° lundi du mois d’octobre est consacré à la lutte contre la douleur.
selon l’Organisation mondiale de la Santé,
le traitement de la douleur et les soins palliatifs font partie intégrante du droit à jouir d’une bonne santé.
Selon la définition officielle de l’association internationale pour l’étude de la douleur (IASP),
« la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes ».
une personne sur cinq souffre de douleurs chroniques modérées à fortes,
et la douleur rend une personne sur trois incapable ou difficilement capable de mener une vie indépendante.
En outre, une personne sur quatre rapporte que la douleur perturbe ou détruit ses relations avec sa famille et ses amis.
Plus de 12 millions de Français souffrent de douleur chronique.
La douleur reste un phénomène complexe, multifactoriel, d’expression très variable d’un patient à l’autre,
ce qui le rend difficile à prendre en charge.
Elle peut apparaitre sous différentes formes, la douleur aigüe, la douleur chronique, la douleur nociceptive,
la douleur neuropathique ou encore la douleur psychogène.
La douleur est souvent un problème sous-estimé,
le but de cette journée est donc de la mettre en lumière afin que le soulagement de la douleur soit un droit de tout être humain
Le traitement de la douleur et les soins palliatifs font partie intégrante du droit à jouir d’une bonne santé, estime l’Organisation mondiale de la Santé.
Proposer des traitements
« C’est en majorité dans les pays à revenu faible ou moyen, où les maladies chroniques comme le cancer et le Sida gagnent du terrain, que les malades sont privés de traitement anti-douleur », explique le Dr Catherine Le Galès-Camus, chargée à l’OMS du groupe Maladies non transmissibles et santé mentale. « Ce n’est pas parce que les ressources sanitaires sont comptées que les malades et leur famille doivent se voir refuser ce traitement ».
La morphine par voie orale s’est avérée d’un bon rapport coût-efficacité pour le traitement de la douleur modérée à forte chez les cancéreux et les personnes vivant avec le VIH/SIDA, note l’OMS dans un communiqué. Toutefois, ces analgésiques ne sont pas partout disponibles, en particulier dans les pays en développement à cause d’une méconnaissance de leur usage médical, de restrictions réglementaires et de leur prix
Source: journée mondiale.com / pta40.fr