Le 17 octobre, c’est la journée mondiale du don d’organes et de la greffe.
L’objectif de cette journée est à la fois de rendre hommage aux familles de donneurs, d’inviter à une réflexion sur le don d’organes et d’inciter chacun d’entre nous à échanger avec nos proches.
La greffe d’organes sauve des vies.
Mais pas de greffe sans don d’organes : le don et la greffe d’organes sont intimement liés !
La greffe de tissus permet au patient de retrouver son autonomie.
Don d’organes : ce que dit la loi
Depuis 1976, la loi française prévoit que toute personne est un donneur d’organes potentiels et de tissus à son décès, c’est ce que l’on appelle le consentement présumé. La personne a le droit de son vivant de s’y opposer en s’inscrivant sur le registre national des refus.
Vous êtes présumé avoir consenti au don de vos organes sauf si vous vous êtes inscrit au registre national des refus.
Le prélèvement d’organes sur une personne décédée est effectué à des fins thérapeutiques ou scientifiques.
Il est gratuit et anonyme.
Si le défunt n’y est pas inscrit, l’équipe médicale interroge sa famille pour savoir si leur proche avait exprimé, de son vivant, son opposition par écrit ou de manière orale. Donc toute personne a le droit de s’opposer au don d’organes il mais elle doit le faire savoir clairement.
Quels organes peut-on donner de son vivant ?
Le don d’organes de son vivant concerne essentiellement le rein et, plus rarement, un lobe de foie. La loi de bioéthique du 7 juillet 2011 a élargi le cercle des donneurs vivants d’organes qui peuvent être :
- le père ou la mère
- et, par dérogation les proches du receveur : fils, fille, frère, sœur, conjoint, grands-parents, oncles ou tantes, cousins germains, cousines germaines, conjoint du père et de la mère.
Le donneur peut également être toute personne apportant la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans avec le receveur ainsi que toute personne pouvant apporter la preuve d’un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans avec le receveur.
Y-a-t-il un âge limite ?
Il n’y a aucune contre-indication au don liée à l’âge, ce qui compte c’est l’état des organes les conditions dans lesquelles le donneur est décédé et son hygiène de vie.
En 2020, 40% des donneurs étaient âgés de plus de 65 ans
La moyenne d’âge des donneurs augmente (42 ans en 2000, 57 ans en 2020) notamment parce que des personnes plus âgées peuvent avoir accès à la greffe.
sources : www.oncorif.fr /