Ah! Ce grand vent, l’entends-tu pas ? L’entends-tu pas heurter la porte ? A plein cabas il nous apporte Les marrons fous, les feuilles mortes. Ah ! Ce grand vent, l’entends-tu pas ? Ah ! Ce grand vent, l’entends-tu pas ? L’entends-tu pas à la fenêtre ? Par la moindre fente il pénètre Et s’enfle et crache comme un chat. Ah ! Ce grand vent, l’entends-tu pas ? – J’entends les cris des laboureurs, La terre se fend, se soulève. Je vois déjà le grain qui meurt, Je vois déjà le blé qui lève. Voici le temps des laboureurs.