La lèpre est une maladie infectieuse chronique
Elle est à très lente incubation : les premiers signes peuvent apparaître des années après l’infection par la mycobactérie. Elle se transmet par les voies respiratoires. Elle est très peu contagieuse. La lèpre touche indifféremment les hommes, les femmes et les enfants. Elle n’est pas héréditaire. Le premier symptôme visible est une tache sur la peau, insensible à cet endroit précis.
C’est une maladie très invalidante : si elle n’est pas traitée à temps, elle atteint les nerfs et entraîne des paralysies et des infirmités définitives, des membres et des yeux. La lèpre sévit surtout dans les régions défavorisées, isolées, instables. C’est une maladie de l’exclusion, perçue comme un châtiment divin par certaines communautés.
Depuis 1981, le protocole de traitement préconisé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est une polychimiothérapie (PCT), composée de trois antibiotiques. Les malades ne sont plus contagieux dès la première prise de PCT.
Ce traitement est fourni gratuitement par l’OMS aux pays déclarant des cas de lèpre.
Le traitement administré dès l’apparition des premiers signes de la maladie stoppe la contagion et évite les atteintes nerveuses, paralysies et mutilations.
3 millions de personnes atteintes en 2016 selon les données OMS (malades ou en soins et réhabilitation), plutôt 4 ou 5 millions selon les associations.
Toutes les 2 minutes, 1 nouvelle personne atteinte.
210 000 nouveaux cas tous les ans.
Source : Ordre de Malte France, Fondation Raoul Follereau