Journée nationale du syndrome du bébé secoué

 

 

Le Syndrome du Bébé Secoué, autrement dit le SBS (ou S.B.S.), également appelé traumatisme crânien non accidentel (TCNA), est un traumatisme crânien grave. Il ne s’agit pas d’un accident mais d’un geste intentionnel extrêmement violent provoqué par un (ou plusieurs) secouement(s), avec ou sans impact.

Le secouement est un acte volontaire d’une extrême violence infligé par un adulte dépassé, exaspéré, par les pleurs et face aux besoins d’un bébé. Il ne s’agit en rien d’un jeu effectué avec l’enfant, secouer n’est pas jouer ! Jouer n’est pas secouer un bébé !

 

Les conséquences du S.B.S.

 

A ce jeune âge, le cerveau du bébé est en plein développement, les conséquences sont donc bien plus graves qu’elles ne le seraient pour un adulte.

 

Les séquelles du cerveau sont souvent importantes et définitives. Elles peuvent être immédiates ou, plus sournoisement, apparaître à mesure que l’enfant grandit. Dans tous les cas, les apprentissages de l’enfance sont perturbés. C’est seulement à la majorité que l’on peut établir un bilan des séquelles résultantes des secouements infligés.

 

En France, et selon les dernières données, en moyenne 400 bébés seraient victimes de secouement(s) chaque année, donnée chiffrée largement sous-estimée, principalement par faute de diagnostic. En effet, il est aujourd’hui impossible de recenser les cas dans leur intégralité ; des indications complémentaires sont disponibles sur la publication du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), Santé publique France, 2019.

Le taux de récidive est élevé puisque 50% des enfants qui ont été secoués le sont à nouveau au moins une seconde fois. Dans sa campagne de sensibilisation lancée en janvier 2022, le gouvernement français indique que le bébé victime du S.B.S. est secoué en moyenne à 10 reprises (Haute Autorité de Santé – 2017 ; Campagne « Stop Bébé Secoué » – 17/01/2022).

 

D’après les différentes études menées sur le territoire national, un enfant sur dix à un enfant sur cinq, victime du S.B.S., en décède (BEH, Santé publique France, 2019 ; Campagne « Stop Bébé Secoué » – 17/01/2022).

 

Parmi les enfants qui survivent, 75% garderont des séquelles irréversibles qui peuvent être multiples et très handicapantes(BEH, Santé publique France, 2019).

 

sources : www.stopbebesecoue.fr

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